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La crise du Covid-19 : linéaments d’un pouvoir néo-dialectique

La crise du COVID-19 est une aporie et sa gestion est archipélagique. Pour la cerner, la comprendre et la projeter, une lecture philosophique de la crise s’avère nécessaire.

La philosophie a une mission : prendre en charge la condition humaine. À ce titre, elle est un acteur dans la stratégie des structures qui prennent en charge l’évolution de la condition humaine. Dans la lutte contre le COVID-19, et à l’instar de l’ensemble des sciences humaines, la philosophie est un acteur décisionnel, pour peu qu’elle soit assise à la table des décisions qui pilotent la crise. Elle peut et doit être envisagée comme une Action. Dans ce schéma, chacun la placera selon son degré de rejet.

Cette crise nous oblige à penser différemment, du moins elle le devrait. Ainsi, une lecture philosophique du COVID-19, serait d’armer les esprits afin qu’ils brisent net ce qu’on exige d’eux. L’acquiescement à la non-vérité de notre monde, à sa Structure délétère.

Une lecture philosophique du COVID-19, c’est avant tout ce qui rend tout un chacun capable de penser et non seulement d’avoir une opinion.

Est-ce que tout le monde est concerné par cette crise du COVID-19 ? Si la réponse est oui, alors nous sommes face à un Evénement politique car tout le monde est concerné par la conduite politique de la société. Le soubassement de cette crise politique étant de nature sanitaire. L’ordre des deux idées est important car il ordonne la suite de la perception de la crise et éclaire sur le pilotage de la crise.

Le protocole s’articulera autour de trois idées :

  • La crise du COVID-19 est une néo-Dialectique.
  • La crise du COVID-19 nous enseigne que nous sommes dans une relation dé-sublimée avec la Décision.
  • La crise du COVID-19 nous interroge : quel Réel prend le pouvoir ?

À ces hypothèses, suit une proposition. Les différents Etats vont (devraient) organiser des RETEX dans la phase de post-crise. Deux types de RETEX doivent se tenir. Le premier à « chaud », pendant la phase de résilience, avant la sortie du vaccin. Le second dans un temps plus long. Les thèmes qu’il semble important d’aborder dans la perspective d’un agenda public sont présentés en fin de l’article.

La crise du COVID-19, une néo-Dialectique

Trois registres pour illustrer que nous sommes dans une phase où la Dialectique s’écarte de son socle classique.

  • Notre Structure est liée au Vide, elle crée donc un Evénement.
  • La crise du COVID-19 est une conjonction entre la Sur-représentation et le Réel.
  • La conjonction entre la Sur-représentation et le Réel s’opère par une soustraction.

La crise du COVID-19 est plongée dans une aporie, car la Politique est dans une impasse. Ce qui assez surprenant car jamais la demande de Politique n’a été aussi forte. Parallèlement, nous avons une grande difficulté à poser une définition de cette crise ; cela entraine les gestionnaires de la crise dans un labyrinthe de décisions. Si nous pouvions définir correctement cet Evénement, nous percevrions des pistes stratégiques.

J’entends par Stratégie une autre dimension que le Plan d’action. Un Plan d’action n’est pas de l’ordre de la Stratégie.La Stratégie consiste à définir de façon permanente les objets qui se présentent. On réduit trop souvent la Stratégie à un Plan d’action, ce qui démontre une faiblesse dans la chaine de notre Pensée.

Pour dépasser cette crise, nous en sommes là, il faudrait dépasser certaines contradictions, et pour cela, penser que la crise du COVID-19 nous ouvre la porte vers une nouvelle Dialectique.

Notre attitude face au COVID-19 est trop empreinte de Sophisme, et cette attitude est insuffisante. La crise du COVID-19 est dans une aporie car nous nous contentons de constater ce qui est. Notre attitude est structurée à un Vide à trois étages : le vide politique, le vide culturel et le vide créé par l’uniformisation de la prise de décision. Évoquer le Vide revient à évoquer la contemporanéité, et partant, ce qui nous rattache au Vide.

Une pente actuelle de la philosophie est d’énoncer que quelque chose est oublié, perdu, absent. On parle de nihilisme. Il est commun de constater que notre pensée contemporaine examine le présent non à partir des traces du seul présent mais à partir de ce qui lui fait défaut. Cette hypothèse est celle de Mallarmé, mais reformulée depuis par de nombreux philosophes. C’est aussi « nous ne sommes pas seuls au monde » de Rimbaud.

Cela signifie que la contemporanéité est sans fil d’ariane, elle est perdue dans un dédale structuré par le passé. Si la philosophie doit prendre son élan à partir de cette pente, alors elle se condamne à s’inscrire dans la nostalgie, perpétuellement dans la déclaration d’une perte.Nous le voyons bien, la géographie du nihilisme est archipélagique, tout comme la gestion de cette crise du COVID-19. Faute de comprendre le présent, nous prenons appui sur des références du passé.

Cette structuration de la pensée contemporaine induit des types de décisions stéréotypées et admises comme universelles. Se pose la question : que construisons nous ? À l’évidence rien, et le rôle de la Politique est de créer un monde meilleur. Nous sommes bien dans un antagonisme, d’où l’idée de Vide de notre pensée contemporaine. Nos pensées ne sont que trop conditionnées par le monde uniforme de nos décisions collectives.

Le Présent est bien une philosophie, pour peu qu’elle s’attache à le considérer comme une composante et non comme un résultat. La crise du COVID-19 est bien un miroir de notre Pensée au XXI siècle. Fondée sur le Vide, c’est-à-dire sans Production de bien être Nouveau. Nous gérons cette crise comme une répétition.

Nous répétons un schéma militaire, seul schéma admis dans la gestion de cette crise. La crise de Diên Biên Phu pourrait s’appliquer : « l’ennemi nous affrontera au point que nous lui assignerons ». On connait les conséquences de cette Décision : les capacités de l’adversaire sous-estimées (logistiques, alliances extérieures, force morale), mais aussila surestimation de ses propres capacités (système défensif pitoyable, décision hégémonique mais sans légitimité, isolement dans l’analyse politique internationale).L’approche de la crise du COVID-19, s’apparente un peu à la stratégie aveugle de Diên Biên Phu : on veut imposer à l’ennemi un lieu et les conditions. On oublie le Présent dans la stratégie, on pense pland’action.

Les Plans militaires pour faire face aux crises majeures ne sont que trop timides avec les enjeux contemporains. L’Evénement provoqué par une crise s’est éloigné des approches militaires. L’événement vient de cette conjonction : un Vide, une Répétition, un refus d’admettre le Présent.

Nous considérons que la gestion d’une structure détermine la Stratégie ; le COVID-19 nous enseigne le retour aux fondamentaux du positionnement. L’idée centrale de toute chose ne peut être l’économie, on avance par déséquilibre, comme la marche à pied.

La crise de 2009 (H1N1) était un non-événement. En 2020 nous sommes face à un Evénement. Le creuset de la Pensée contemporaine à deux composantes : la Sur-Représentation est dominante, elle est accompagnée par une doxa « tout est langage » (communication). Cela constitue une Herméneutique simple, accessible à tous, et qui nous éloigne du domaine du Complexe. Cet Evénement réveille la conscience de soi et en miroir nous nous apercevons que l’inconscient collectif a été écarté.

Depuis le mois de mars, nous prenons conscience que l’individualisme n’est pas une transparence réflexive. Cette irruption du Réel nous renvoie une affirmation : la Vérité n’est pas l’affirmation de soi. Cet individualisme, ciment de la globalisation, nous a éloigné de la subjectivité. L’Evénement c’est un violent retour du refoulé qui désagrège la représentation.

Cette crise du COVID-19 nous permet de nous opposer aux courants de l’Herméneutique qui placent le Langage (communication) au premier plan. Or, tout n’est pas Langage (communication). Il y a l’Événement qui ne se réduit ni à des jeux de langage, ni à une archi-Herméneutique qui nous expliquerait pourquoi il y a des Événements.

Méfions-nous de la formule « retour du Réel ». Un slogan dans une période du « tout est langage ». La vraie question est : de quel pouvoir s’agit-il ? Quel Réel prend le pouvoir ? Il n’y a pas d’événement Symbolique, tout Événement est une meurtrissure du Symbolique. Un Événement comme le COVID-19 a des effets non pas Symboliques mais sur le Symbolique. Alors, l’Évènement porte atteinte au Réel.

Pour le citoyen, il est alors compliqué de distinguer ce qui est de la Représentation et ce qui est du Réel. Les médias et la grande consommation sur Internet, produisent ce qu’ils désignent comme « des Évènements » de façon à saturer le spectateur afin qu’il n’en produise aucun lui-même. Le COVID-19 c’est l’irruption du Réel à l’état brut, c’est un Événement philosophique.

En cela la crise du COVID-19 pose les fondations d’une nouvelle Dialectique. Notre mode de raisonnement doit évoluer, s’adapter, se modifier, se fondre avec le Réel. La Phénoménologie et l’Herméneutique, qui dominent actuellement, doivent devenir des chapitres de l’Histoire de la Philosophie, et non l’Alpha et l’Oméga de la Pensée ; c’est aussi la leçon que nous devons tirer de cette crise.

La crise du COVID-19 nous enseigne que nous sommes dans une relation dé-sublimée avec la Décision.

Après deux mois de crise mondiale, on constate que se mettre à l’écoutedes données qui nous sont données, de façon collectiveet non collégiale, reste une attitude difficile ; on n’y parvient que trop peu. On peut donc noter qu’à cette date, le terme collectif est perdant.

La verticalité de la gestion de crise s’avère être un pilotage esseulé. Ne plus avoir une gestion centralisée de la crise, cela signifie faire place à l’Ecoute. L’Ecoute est une Attitude qui permet de saisir trois éléments : le Réel, l’Imaginaire, le Symbolique. L’écoute est le seul sens que l’on puisse fermer. Ecouter en gestion de crise est donc une attitude qui nous place dans une Stratégie permanente et donc dans une stratégie évolutive et non statique. Force est de constater que le centralisme est là, et qu’il obère un grand nombre de solutions pour une sortie rapide et positive de la crise. Les initiatives locales, avec la réserve nécessaire qu’il convient de prendre quand on décide pour la collectivité, ne sont que trop écartées de la Décision d’intérêt général.

Par ailleurs, la crise du COVID-19 est une crise de l’Hygiène, les mathématiques en sont le corollaire. La Décision s’en trouve impactée.Aujourd’hui, l’Hygiène est liée au numérique et aux mathématiques, l’Hygiène est un cothurne pour les politiques de santé publique. Cette crise de l’Hygiène nous démontre à quel point nous sommes dans l’économie sanitaire mondiale, dès lors, elle utilise l’Education. Il est désormais démontré que l’économie est dépendante de la Santé publique et de l’Education. L’économie ne produit rien, elle est un produit de la santé publique et de l’Education.

Quelques chiffres issus des rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies : 50% de la population mondiale n’a pas accès à des services d’hygiène efficaces, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes, 10% de la population se nourrit de denrées irriguées par des eaux usées. Une étude de 2014 montre qu’en France le manque d’hygiène coûte 14 milliards d’euros.

Dans le schéma général de compréhension de la crise du COVID-19, nous distinguons très nettement la place des mathématiques. Cette montée en puissance des mathématiques a un effet de levier très important sur la vulgarisation de la crise. La forme mathématique est la seule représentation qui se transmet sans perte de sens. L’assiette que donne les mathématiques à la compréhension de l’évolution de cette crise, relativise la Phénoménologie et la Philosophie Analytique. Cette philosophie de la mathématique, naissante (les épidémiologistes étaient peu nombreux en 2009, ils sont avec les virologues une spécialité de la médecine en pleine expansion) est une philosophie ardue mais qui se révèle très démocratique. Les courbes épidémiologiques vont au peuple, rapidement, c’est le peuple qui se met à réfléchir sans nécessité de passer par la Structure. Par les mathématiques, la circulation de cette crise sort du registre classique de la Pensée (monopole de la Pensée). Avec une forme mathématisée de la crise du COVID-19, nous sortons de la communication de crise classique pour entrer dans la transmission de la crise à tous les étages de la société. Cette idée ouvre un nouveau registre. L’écoute de la crise.

Le regard que nous pouvons porter sur la communication de crise du COVID-19 nous renseigne sur le demi-échec de la communication de crise en 2009 (H1N1). En 2009, nous étions très éloignés des mathématiques. Or, toute la transmission de la Représentation qui n’est pas mathématique est vouée à échouer partiellement. La communication de crise est cette part immanente de la transmission transparente que seule la mathématique représente pleinement devant une tasse de café.

Toutes nos expériences, et à fortiori quand la mort est présente, sont issues de communication, c’est-à-dire de transmissions équivoques.Si la recherche d’une Unité apparait comme le fil rouge de la gestion d’une crise ce n’est pas par hasard. Une vérité sociétale est constituée d’opinions dominantes et de consensus politiques. La crise qui met en danger la vieest ce moment de rupture avec la figure idéelle de vérité que nous transportons.

Il existe un soclequi, depuis Descartes, est a-amovible : « Être – Vérité – Sujet », ce que Mallarmé a merveilleusement vulgariser par « Solitude – Récif – Etoiles ». Alors, notre première lecture pourrait être une lecture des moyens développés pour lutter contre le COVID-19, la Solitude, les enjeux pourraient être le Récif et les idées naissantes les Etoiles pour conjurer la crise. Il est aisé de constater que la Décision, dans cette gestion de crise se heurte à chaque étage du dispositif de Mallarmé.

Plus philosophiquement, nous sommes bien face à une vaste interrogation sur l’Ontologie, la Vérité se fracasse sur son pied d’appel et les idées naissantes ont encore laissé la place aux théories complotistes. À défaut du grand retour de Descartes nous sommes bien face à une évidence, Platon est là.

Le COVID-19 organise le trinôme (Être – Vérité – Sujet / Solitude – Récif – Etoiles) autour d’un concept inépuisable, celui de la Vérité. Le combat mené contre le COVID-19 nous indique que le concept de Vérité est subsumé à la diversité réelle des Vérités de notre époque, et de les pointer ainsi à quelque éternité reconnaissable. En second lieu, ce concept de Vérité doit être compatible avec la doctrine de l’Être. Enfin, il doit légitimer une rupture, non seulement idéelle mais concrète avec les opinions dominantes et le consensus politique (mondial). Le COVID-19 nous enseigne aussi que la Vérité est un trou dans le Savoir, sachons le comprendre.

La crise du COVID-19 est une crise de l’Hygiène, prenons le temps d’examiner quelles sont nos relations avec les Décisions prises dans ce domaine depuis 15 ans, et interrogeons-nous sur l’efficience des politiques de santé.

La crise du COVID-19 est une crise localisée, bien qu’elle soit portée par un mot qui évoque une notion géographique plus large : la pandémie.

Le COVID-19 nous enseigne sur la Réalité des lieux de pouvoirs. Il y a deux lieux dans l’Image de cette crise. Le lieu où se prennent les décisions et l’extérieur de ce lieu, qui est un lieu en lui-même. Que se passe-t-il ?

Le lieu de pouvoir prend, selonses propres images, des décisions qui doivent reproduire les images du pouvoir. Le lieu à l’extérieur du premier aspire à une vitalité différente. Le premier lieusouhaite, dans sa logique, reproduire une Normeacceptée par l’externe, le second souhaite s’affranchir du premier.

Le Marronnage pose une question : comment le Présent peut-il se garder de l’image ? Le premier lieu est une image, le second est un réel sans image.Il y a une résultante à ce présent (2 lieux). Le premier diffuse des mots de guerre (images), le second ne souhaite pas être l’esclave du premier. Il réfute l’Ordre imposé par le premier lieu de décision.

Il semble donc inexact de considérer que nous sommes toujours dans une Société du Spectacle. Nous sommes dans une société qui oppose des lieux de pouvoir. Il n’y a pas une société des Images, mais une confrontation des souverainetés. Ce que nous nommons Evénement dans cette crise du COVID-19 est aussi une crise de la souveraineté.Avec la crise du COVID-19, le débat sur la Souveraineté, qui était latent, apparait.

La crise du COVID-19 nous interroge : Quel Réel prend le pouvoir ?

Le COVID-19 nous interroge sur notre conception d’un monde Fini. Cette allégeance, est une allégeance à la misère. L’infini des situations est devant nous, en combattant le virus, nous nous prouvons à nous même que l’Infini des situations est une réalité, un Evénement de demain.

Comprenons, le COVID-19 est un mathème qui nous permet de saisir une vraie opportunité. Utiliser le cœur même de la crise pour retourner la situation dans une nouvelle phase. Occasion d’en finir avec l’idée ou plutôt l’opinion que nous nous inscrivons dans une Dialectique Fini – Infini.

Deux occurrences peuvent naître si l’on accepte de « bouger » notre vision de la crise. Tout d’abord nous pouvons inscrire la Multiplicité dans une seule logique anthropologique, ce qui modifierait nos prises de Décisions actuelles, d’autre part, s’inscrire dans une Ontologie Intermédiaire (l’Être). Nous le savons, le Fini est porteur d’un pathos (il suffit d’écouter la bande FM) ; paradoxalement, l’Infini est la banalité même.

Si nous considérons que le Réel ne se divise paset que dans le Réel il ne peut y avoir de Vide, alors c’est ce nouveau pouvoir qui prend en main la suite du COVID-19.

Propositions pour un Retour d’Expérience – RETEX

Pour que cette crise soit positive, il faudrait qu’une pensée nouvelle émerge dans la stratégie des crises majeures. Le bon moment, le Kairos, c’est maintenant, avant de rentrer dans un cycle de répétition. Or, il ne peut y avoir émergence d’une pensée nouvelle sans une cause massive, révélatrice. Ou bien il n’y a que la Structure actuelle, et alors, rien de nouveau ne s’y peut jouer qui ne soit calculable selon sa règle ; ou bien l’Evénement est un paradigme massif, d’une altérité massive, quipuisse être autre chose qu’une Répétition.

En d’autres termes, si nous analysons que leCOVID-19 est uniquement comme une crise sanitaire, alors nous nous inscrivons dans un schéma de répétition, aucune pensée stratégique nouvelle ne peut émerger.

Il faut penser à la fois qu’une situation est structurée (elle à un Etat), qu’il y a un supplément hasardeux, non structuré (Evénement) et que ce supplément n’a aucun pouvoir de maintenance répétitive.

Sur l’agenda des pouvoirs publics, nous pourrions retrouver les thèmes suivants pour la feuille de route d’un RETEX :

  • Le pouvoir d’indécision : une vraie décision.
  • Elaborer un agenda des politiques publiques des risques majeurs.
  • Entre publicité et discrétion, comment définir les politiques publiques des risques ?
  • Quel rôle pour l’administrateur des crises majeures ?Quel rôle pour l’expert ?
  • Les thèses de l’influence : quelles perspectives ?
  • Forger une intelligence du chaos.
  • Une crise est-elle une période ou une ligne d’horizon ?

Eric YVONNET